En bref : On prend (quasi) les mêmes et on recommence. Gandalf emmène Bilbon en balade avec des nains apatrides. Au menu, orques et gobelins, avec en toile
de fonds le trésor de Smaug. Le tout en 3D, couplée
à une vision en 48 images par seconde, soit la pire initiative jamais testée à l’écran depuis…la 3D. Les notes.
Toujours sympa, de le revoir, ce vieux Gandalf. Surtout avec son chapeau. Sauf que cette fois-ci, Le Gris ne s’est même pas embarrassé de trouver une raison crédible pour mettre Bilbon dans la merde. Et puis le coup des papillons qui se transforment en aigles géants, c’est vu et revu.
La bonne pioche de Peter Jackson. En même temps, la comparaison avec Agnan-Frodon était flatteuse avant même de tourner la première scène. Sam a trouvé son nouveau toy-boy.
Aragorn (10). En plus petit.
On comprend mieux pourquoi Gimli a décidé de mettre de la distance entre lui et ses congénères. Une bande de nains, c’est amusant. Un film sur une bande de nains, c’est épuisant.
Le hic, avec l’immortalité, c’est que c’est drôlement long. L'agent Smith s’est donc lancé dans les chambres d’hôtes pour communautés en transit. Avec soin : accueil en robe de chambre, discours défaitiste et pain elfique au petit-déj. Le tout avec les sourcils froncés, bien entendu.
Un gros dragon qui dort dans un coffre-fort. Terrifiant. Ou Pas.
Avoir éjecté Tom Bombadil du Seigneur des anneaux était une bonne initiative, et tant pis pour les Tolkieniens acharnés. Mais pourquoi donc avoir mis ici Azog en tête d’affiche ? On parle quand même d’un orque bleu moins flippant que Grosminet. Qui n’est pas très flippant lui non plus.
Jean-Marie Le Pen a enfin trouvé un peuple qui l’aime. On est content pour lui.
Et si le vrai boss du Hobbit, ce n’était finalement pas lui ? Quel plaisir de retrouver Marion Cotillard en train de patauger dans la gadoue et de parler à son miroir. Il finira par avoir un épisode rien qu’à lui, le petit.
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